Noyeux Joel à vous!!!! Avec un peu de retard mais on va pas chipoter, vous aviez probablement de toute façon mieux à faire que de me suivre dans une de ces fois où je laisse mon cerveau virevolter d’une pensée à l’autre. Euh accrochez-vous. Je déconseille la lecture du billet si vous êtes pas bien réveillés.
Alors ces vacances de fin d’année? Comment ça se passe par chez vous?
Ici c’est calme en interaction sociale, mais riche en neige… Premier Noël blanc en Suisse en plaine depuis 2010. Bien fait pour Heidi qui elle passe ses vacances en Ecosse avec sa belle-famille, sans neige. Oui je sais c’est petit.
Là, outre une vue magnifique sur la neige de ces derniers jours qui s’est figée, merci le froid de cette nuit.
C’est regarder les gens patiner sous nos fenêtres parce qu’un bout de notre rue n’est pas exposé au soleil. C’est le petit sourire un peu mesquin qui nait au coin de mes lèvres à chaque fois que j’entends une voiture peiner pour accéder au parking des immeubles voisins.
Ça a bien gelé sur leur rampe, donc c’est des moteurs à fond, le son de la glace qui craquelle. Oui je sais, c’est vraiment mesquin en fait. Mais à ma décharge, vu la fréquence à laquelle les voitures qui en sortent heurtent notre barrière de jardin, pour une fois, si ça arrive ils ont une vraie excuse!
( Là je fais un apparté mais comment diable est-ce que dans les synonymes de mesquin on trouve jeune?? Je bugge… Oui j’écume régulièrement les pages de synonymes et de traduction quand j’ai un mot dont je trouve pas la traduction ou la nuance qui me satisfasse. )
C’est le marathon en films et série TV super intellos…
Avec la minute de nostalgie absolue de me rappeler des jours ousqu’on allait au vidéoclub pour chercher les dits-films.
Non je vous jure, parmi les plus chouettes souvenirs de mon adolescence, il y a les fois où mes parents et les plus jeunes de mes frères et soeur étaient pas là pour le week-end. Tonton-fighting et moi, on allait faire une razzia au video-club de tous les films de série Z qu’on avait pas le droit de voir le reste du temps sous prétexte, fumeux à nos yeux d’antan, de gamins impressionnables à la maison.
Mes excuses à tata Vivi et tonton-à-vélo, mais oui des fois moi-de-l’époque leur en voulait irrationnellement du poids qu’ils pesaient sur la notion de programme TV approprié. Donc quand personne n’était là, Tonton-fighting et moi, on se faisait un marathon de Van Damme et autre Steven Seagal, arrosés de pizza toute faite de la Migros, de litres de coca et de bonbons.
Rien que d’y penser j’ai le sourire qui nait au coin des lèvres.
Et mon cerveau de me susurrer à l’oreille, bin tiens c’est une bonne idée de vouloir les revoir ces films!
Genre quand le soleil est couché et que je ne peux plus jouer à la petite vieille qui regarde par la fenêtre et ricane des mésaventures des autres.
Drame des temps modernes, évidemment on trouve pas le film qu’on veut sur les 25 services de VOD pour lesquels on a des souscriptions. Alors à défaut de retrouver tous les vieux van Damme sur Netflix… ( pour les curieux-ses c’était Universal Soldier qui a déclenché le rabbit hole aux sources de ce billet ) … ces jours on peut faire avec la petite tonne de Jason Statham qui y est. C’est presque pareil en fait…
Bon évidemment, il faut que mon cerveau y mette son twist. Parce qu’après être tombée sur un homme en colère, que tu réalises d’ailleurs au 3/4 du film que tu as dormi devant pendant un trajet en avion, tu te rends compte que c’est le remake d’un film français.
Que d’ailleurs à l’époque tu avais eu envie de le voir, Le Convoyeur, parce que tu avais du tomber sur une bande-annonce une fois ou l’autre en guise de pub youtube. Bref, tu loues Le Convoyeur. Parce que lui non plus, il n’est pas disponible en streaming!
Et tu joues au jeu des 7 différences. Enfin à ce stade c’est plutôt tu joues au jeu des 7 ressemblances. Ça joue directement dans ta nostalgie 90s. Non parce que la dernière fois que tu t’es demandé à ce point comment un film pouvait être un remake d’un autre, c’est quand tu comparais True Lies à la Totale.
Du coup tu rajoutes True Lies et la Totale à ta liste de trucs nostalgiques à revoir.
Non mais pour en revenir à un homme en colère vs. le convoyeur. C’est juste magique de comparer le remake et son original.
Dans la version ‘ricaine, tu as un boss de crime organisé qui infiltre la société de convoyeurs de fonds, pour venger son gamin ( qui était quand même un jeune adulte) témoin innocent d’une des attaques précédentes.
Tu as le FBI qui sait et laisse faire… parce que de toute façon ils savent pas qui sont les braqueurs.
Tu as Scott Eastwood en méchant unhinged… ( ou comment perpétuer le cliché que les nanas ont toujours un crush sur le bad boy voire même le bad guy, mets-nous Scott Eastwood pour l’incarner!)
Ne l’oublions pas, tu as le sacro-saint jeu d’élimination plein d’actions, aussi réaliste qu’un Die Hard quant au fait que Statham en sort presque indemne…
Pendant ce temps-là dans la version française…
Ils tuent aussi le gamin, mais cette fois, c’était vraiment un gamin.
Au lieu d’un bad guy avec des principes, tu as un Dupontel-pas-un-surhomme qui infiltre la société de convoyage de fonds alors que c’était monsieur je suis un peu un connard de bourge plongé dans mon égoïsme et ma petite vie jusqu’à la mort de son fils.
La société de convoyage est complètement déjantée. Tout y passe, prise de drogue en pleine tournée par exemple. Les personnages sont méga-caricaturaux mais étonnamment plus vivants que la version ‘ricaine. Je sais pas comment expliquer. Mais alors que souvent je trouve que les personnages caricaturaux des ‘ricains autant à plat que celles les comédies récentes de Clavier. Amas de clichés mais pas le bon dosage…
Tu as aussi un massacre final dans le convoyeur. Mais là le héros passe aussi, et un des méchants en réchappe mais est piégé donc tu sais qu’il va vivre son pire cauchemar. La prison et encore plus de déchéance humaine.
Et à la place d’un Scott Eastwood en braqueur déjanté, on a Jean Dujardin qui fait un traitre sur le fil du rasoir mentalement. Il est vachement plus fun que le traitre-pas-Eastwood de la version ‘ricaine, dont la définition s’arrête à gros connard, au lieu des nuances de Dujardin.
Bref, comme souvent le verdict dans ce genre de cas…
La version anglophone est vachement plus manichéenne, plus flashy. Un meilleur moment si tu as vraiment pas l’intention de te prendre la tête et de revivre le nostalgie des grandes années originelles des Expendables…
Mais les français avaient fait un bien meilleur boulot à créer des personnages qui soient, soit des caricatures, mais attachantes au lieu d’être grotesques. La mise en scène de la médiocrité, de la misère humaine. L’absurdité de notre monde sous couvert de film d’action.
Bon après comme je dormais toujours pas…
Je crois que j’espérais encore des chutes de neige… ça et puis le fait que j’avais grignoté un paquet de mangues séchées pendant le premier film.
J’ai essayé de trouver le prochain film devant lequel m’endormir. En espérant rester endormie. Bam et de constater que le troisième volet d’Equalizer était sur Netflix plus que pour 2 jours.
Ah bin voilà. On a un gagnant.
J’ai un faible pour un acteur par ailleurs talentueux qui fait je sais pas combien de volets du même concept de film. Je sais pas moi, Keanu Reeves, Liam Neeson, Denzel Washington pour ne citer qu’eux.
De préférence avec le mec ténébreux, solitaire et taciturne, à la retraite, qui cherchait pas les emmerdes mais qui répond présent quand il se retrouve pris dans le truc contre son gré.
Et vu la fréquence à laquelle le concept reprend vie sous une forme ou sous une autre, je dois pas être la seule à aimer ça. Bon d’accord, j’avoue que je SAIS que je ne suis pas la seule à aimer ça. J’ai un groupe de copines* avec lesquelles j’échange les recommandations en ce moment. Sans compter Heidi qui rajoute son opinion sur quels films voir ou revoir en premier.
Alors vous me direz… mais GA? Pourquoi est-ce que tu regardes surtout ces films-là?
Je dois sans aucun doute pouvoir vous faire un argument version très sérieux, sur les effets à long terme de M6 et AB1 sur ma jeune psyché. Après tout on passe sa vie d’adulte à chercher l’Eden perdu des beaux souvenirs de nos enfances, non? Et ces trucs auxquels on a été exposé jeune, sont des piliers fondateurs de nos valeurs…
Je veux dire j’ai été bercée aux rediff’ de l’agence tout risque, de Mac Gyver, K2000, Mission Impossible et toutes ces séries qu’on peut résumer à un groupe de personnes avec un beau ténébreux taciturne et blessé en accessoire quasi obligatoire, qui travaillent dans l’ombre pour rééquilibrer les injustices du monde.
Je crois qu’en tant qu’adulte des fois ce qui me déçoit le plus, à part le fait que Disney nous a donné des attentes irréalistes sur la participation des animaux de compagnie aux taches ménagères, c’est à quel point le monde aurait toujours besoin de ces héros de l’ombre.
Ils étaient le produit créatif d’un monde qui digérait les séquelles de la seconde guerre mondiale, celles de la guerre froide… Un peu comme tout une partie de l’oeuvre d’Alexandre Dumas père, est le reflet des histoires de sa famille.**
Et c’est sans aucun doute pas juste parce que les adultes créatifs d’aujourd’hui sont ceux qui ont grandi au son de ces séries et les reproduisent telle une boucle qui se boucle, qu’elles font un énorme retour.
Parce que purée notre monde il a des relents des années 80 ces dernières années. En un peu plus déjanté. Note que ça c’est peut-être juste parce que je les vis avec des yeux d’adulte au lieu de le vivre avec des yeux d’enfant.
Soyons honnête aussi…
J’ai tendance à éviter sciemment les trucs intellos. Que ce soit en film, en livre, il y a des tonnes de trucs que je ne touche jamais, rien que parce que c’est le machin dont tout le monde parle.
C’est mon côté anarchiste et anti-conformiste d’une part.
Mes excuses à toutes mes amies qui font des listes des trucs qu’elles voient, ou lisent. Mais un nombre innombrable de foi ça fait tomber les trucs en question sur la liste des ohhhh ce serait intéressant à voir ou lire, mais je vais probablement jamais le faire.
Un mélange de traumatisme des cours de cinéma et autres explications de texte. Mais aussi d’un refus instinctif de faire comme tout le monde…
Alors des fois je suis totalement absolument fan de trucs mythiques.
Mais du coup, généralement, je vais l’être à contre-temps. Soit je tripe avant tout le monde dessus, soit bien après tout le monde. Genre peut-être que dans 10 ou 20 ans quand tout le monde aura oublié Game of Thrones, une fois je tomberai par hasard dessus et je dévorerais le tout.
C’est aussi les restes de la logique tordue d’une gamine qui cherchait à se fondre dans la masse.
Mais n’y arrivait jamais.
Ne pas partager ce qu’on aime, pour pas qu’on crache dessus. Et puis soyons honnête, ça n’intéresse personne.
Cette étrange machine, qui fait que le dédain des intérêts de ses contemporains et la peur d’être jugée pour les siens. Font qu’on refuse sciemment de faire des trucs qu’on aimerait pour ne pas encore plus être ostracisée.
Non parce que imaginez deux secondes à quel point je me serais faite tabasser si j’avais pas craché sur Molière comme les autres…
Rhétorique à la con, qui laisse d’énormes blessures d’estime de soi. Une incapacité d’assumer ce qu’on aime. Mais qui nous fait prendre d’autres chemins aussi, paradoxalement sympa.
Un tiraillement permanent entre le fait de savoir qu’on doit briller librement pour trouver son équilibre, et le fait que c’est dangereux d’être trop visible. On a déjà assez de soucis à se faire accepter comme ça. Euh là c’est le moment de mettre libérée délivrée en bande-son…. conceal don’t feel… purée Elsa c’est l’allégorie de mes turpitudes profondes!
Et du coup… dans les portes qui se sont ouvertes…
C’est la fascination absolue pour la contre-culture. Toute une frange de ce qui est créé pour divertir officiellement sans ambitions. Mais qui en reflète tellement sur le monde.
Le fait que je projette certains de mes sentiments dans la vie de ces oeuvres, officiellement méprisées, mais qui cachent souvent des diamants bruts.
Un peu comme l’hypocrisie de cracher sur les romances quand elles sont un des plus grosses ventes de l’industrie du livre. Drogue secrète et honteuse. Secret de polichinelle.
Alors même qu’une partie de ce qu’on considère de nos jours comme des piliers de la littérature n’étaient pas mieux vu à l’époque. Qu’il a fallu la patine du temps pour y trouver l’éclat du diamant.
Alors à ce stade normalement vous criez grâce…
Mais purée, la rit@line c’était pas sensé mettre de l’ordre dans le chaos de ton cerveau?! Alors oui, mais non aussi. Si je passe en hyperfocus, j’ai l’hyperfocus le plus profond que j’ai jamais eu depuis des années.
Inutile de dire que c’est ce qui est arrivé avec ce billet.
Ça tombe bien. Superchéri – qui est en train de faire les dents sur le concept de l’incompétence stratégique ou incompétence instrumentalisée*** – a donc spontanément sacrifié son hyperfocus à lui et interrompu son boulot pour faire à manger.
Du coup là je vous laisse le temps de la sieste digestive. Et avec un peu de chance, le temps que je me remette à écrire. Je pourrais plutôt passer du temps 1. à rendre le texte plus digeste en l’éditant 2. trouver un fil directeur vers une fin de billet satisfaisante pour tout le monde.
M’enfin en même temps, c’est tellement tentant de plutôt vous dire que…
Depuis j’ai rajouté Carry On ( Netflix) à ma liste des films de Noël tellement prédictibles et mauvais qu’ils en sont magistraux. Ils ont essayé une sorte de variation sur Die Hard 2 X The Rock. Entre l’accumulation de tropes**** et le fait que Jason Bateman monologue la moitié du film, on a bien rigolé Superchéri et moi. Et sans s’être concerté Heidi et le gendre l’ont regardé quasi en même temps que nous.
Et Ghosted (AppleTV+) aussi. J’ai tellement ri à celui-ci que j’ai fait soupiré Marichat qui a quitté exaspérée le canapé. En gros le film prend le trope de l’ingénue nerdy au possible qui se retrouve malgré elle au milieu de l’opération d’espionnage du poids-lourd de la CIA. Sauf qu’ils l’ont gender-swapped ( échangé les genres des personnages NdT.) et qu’on se retrouve avec Chris Evans à contre-emploi dans le rôle de l’ingénue.
Bon du coup il y a aussi The Long Kiss Goodnight et The Rock qui sont sur la liste des films à revoir! Pffff, presque déprimant, chaque fois que j’en coche un, j’en remets deux.
Il faut que je recommence à chercher des vampires. Non sérieusement. Les rejoindre, c’est la seule solution réaliste que je vois pour un jour voir et lire tout ce que j’ai sur ma liste d’attente. Ou alors éventuellement pouvoir uploader le tout directement dans mon cerveau, sans y passer de temps.
On a aussi vu le comedy special de Ronny Chieng
Sur Netflix. Je recommande chaudement. Bon par contre, du coup, j’ai remis Gattaca sur ma liste à revoir. Gattaca pour une fois pas un film d’action, mais un film de science fiction. Un de ces films qui vient avec le tag mais comment personne n’a vu plus tôt que j’étais autiste?? Parce que j’ai passé littéralement les 48H de la location à le rembobiner et le recommencer aussitôt. Ah mais c’est parce qu’il n’y avait pas de témoins cette fois-là!
Le rapport entre Gattaca, et Ronny Chieng? Le début du spécial, où il parle de leurs soucis d’infertilité avec sa femme. Qui a aussi valu à Superchéri un aparté de 15 minutes sur la sur-stimulation ovarienne.
Bref, on va en profiter pour conclure ce billet…
Avant que je ne me lance sur l’article fascinant que j’ai lu, sur l’étonnante relation entre le commerce des fruits et le crime organisé. Ou celui sur le fait que les écureuils sont beaucoup plus carnivores que ce qui était précédemment estimé.
Ou de se lancer dans une tirade sur le fait que l’académie française perd gentiment son emprise sur la vie de la langue française. Et que j’adore ça. Sérieusement. En mode autiste qui en sautille d’excitation sur place. Ne serait-ce que parce que 65% des locuteurs francophones ne vivent pas en France. Source ici. Si il y 270 millions de gens qui utilisent quotidiennement le Français environ 70 millions de Français. Alors mathématiquement, les Français ne représentent que 35% des gens qui parlent le Français tous les jours.
Une langue, ce n’est pas fait pour vivre sous la coupe de ces vieux bigots misogynes endimanchés. Elle est vivante. Elle change. La suppression des patois pour le seul vrai Français c’était un génocide linguistique. Et c’est beau de les voir perdre le contrôle de leur création. Je vous avais dit que j’étais woke limite anarchiste des fois?
Je vous souhaite une belle journée. Un beau week-end. On se reparle encore une fois avant la nouvelle année?
Prenez soin de vous en cette fin d’année. Je sais que les fêtes sont un moment compliqué pour beaucoup de monde. Soyez indulgents envers vous-même.
Et promis, à la rentrée je reprends le rythme habituel lundi-jeudi.
Gros Bisous virtuels!
P.S. Quand j’éditais le billet, je me suis demandé si j’allais pas changer son titre en ” go down the rabbit hole with me”. Ce qui m’a fait me demander quelle était l’origine de l’expression anglaise. Et rager du manque d’équivalence francophone pour l’expression. A ce stade, j’avais ce connard de lapin d’Alice aux pays des Merveilles qui chantait qu’il était en retard en retard à tue-tête dans ma tête.
Et la mère meri de cliquer que ce n’était pas une coïncidence. Une recherche en étymologie plus tard, le pressentiment se confirme. L’expression anglaise, vient d’Alice aux pays des Merveilles.
15 minutes de recherche plus tard ( j’adore les forums de traducteurs). En désespoir de cause, on peut toujours compter sur eux pour avoir des idées. L’équivalent le moins pourri proposé c’est: Passer de l’autre côté du miroir. Je sais, ça a l’air tiré par les cheveux. Mais ça a une certaine logique poétique. Passer de l’autre côté du miroir, c’est aussi tiré d’Alice aux pays des Merveilles. C’est en français le titre du second volume. Je vous passe la diatribe sur le fait que c’est de la traduction créative du titre original.
A ce stade-là, je me suis rendue compte que ce n’était que le début. Et que mon cerveau était bien décidé à m’entrainer encore une fois dans un terrier de lapin. Alors j’ai abandonné. Oui c’est limite douloureux de laisser tomber. Remis le titre originel. Mis un point final, même c’était comme avoir des décharges de dégoût le long de la colonne vertébrale.
Pour arriver à lâcher prise, je me suis dit que j’allais y consacrer son propre billet… Affaire à suivre!
P.S.2 Et oui, pour anticiper les questions de ceux-les qui ont lu jusqu’au bout. Les décharges électriques de dégout dans la colonne vertébrale quand je ne finis pas un sujet, c’est courant. D’où parfois mon incapacité maladive de revenir sur un sujet alors qu’il était clos. L’inconfort dans mon dos ne va pas se dissiper tant que c’est pas sorti.
*Oui, j’ai des amies. Des copines aussi. C’est juste que j’échange beaucoup plus souvent en ligne qu’en chair et en os avec elles. Et que soit elles fonctionnent comme moi, et peuvent disparaitre des mois sans qu’il n’y ait rien à lire derrière. Ou alors qu’elles sont habituées au 2 modes de la mère meri. Soit elles n’ont pas de nouvelles, soit je les noie de news.
**Oui, je sais. Là vous cherchez encore la logique de la comparaison. C’est tout de la faute d’Arte en fait. Vous le saviez-vous qu’Alexandre Dumas est le petit-fils d’une esclave noire africaine. Genre l’auteur du Comte de Monte-Cristo et des 3 mousquetaires était renoi? L’histoire de sa famille est rocambolesque. Son père était le premier général noir de l’armée française. Alexandre qui n’a surtout connu son père que via les récits des autres, les a sans doute utilisé pour créer une part de ses 3 mousquetaires. Pour en savoir plus il y une série documentaire sur arte, l’armée des romantiques. Elle parle de toute la révolution romantique de la littérature française.
***L’incompétence stratégique ou instrumentalisée, c’est un concept de psychologie défini vers 2007. C’est le fait de démontrer consciemment ou inconsciemment une inaptitude persistante pour certaines tâches. Le but plus ou moins avoué, éviter sciemment certaines tâches. Ça oblige les autres membres du groupe ( insérer ici conjoint ou collègues selon les circonstances) à effectuer ces tâches. Et ça conduit à une division inégale des responsabilités et de la charge de travail. Pour un exemple simple et coloré de comment s’intègre l’incompétence stratégique au dysfonctionnement d’un foyer, je vous renvoie à ce billet d’Emma. Oui je suis féministe et woke et je m’assume de plus en plus 🙂
Et non chéri, respire, ce n’est pas un message subliminal. C’était éventuellement un message subliminal en 2022 quand je t’avais refilé le lien du billet d’Emma la première fois. Mais de nos jours tu as compris le concept.
**** trope en français dans le texte c’est un cliché, un stéréotype. Utilisé tel quel en anglais dans une phrase française, il s’applique précisément dans le sens des lieux communs de scénarios ou de personnages dans une oeuvre de fiction.
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