Coucou du mardi
( oui je sais, d’habitude je ne publie pas le mardi… mais c’est tout de la fôte du salon du livre. J’y étais dimanche, au lieu d’écrire. Je suis rentrée trop tard et je n’ai écrit le billet que lundi entre 2 regards attendris sur mes nouveaux bébés qui n’ont pas encore rejoint leur étagère. Et 2 séances de câlins pour Cuddles qui trouve ab-so-lu-ment scan-da-leux que des livres soient à sa place sur mon lit! )
Donc avant-hier, dernier jour du salon du livre, la mère meri, s’en est allée de bon matin avec un petit sac sous le bras, pour l’aventure de ce mois de mars. Une aprèm au salon du livre.
Evidemment, comme quasi toutes les aventures de la mère meri, celle-ci commence bien avant son arrivée à destination.
Dans le bus, bam je tombe sur une cousine. Vous savez les cousines, dont vous savez que c’est des cousines, mais qui ont des tronches de grand-mères parce qu’en fait c’étaient les cousines de tes grands-parents. Elle me regarde un peu interloquée de savoir pourquoi je monte à Sion prendre le train pour Genève. Euh parce que déjà on est dimanche et le dimanche il n’y a qu’un régional par heure. Et puis aussi parce qu’à cette heure-ci je chope l’eurocity en provenance de Milan, qui ne s’arrête PAS à Martigny.
L’ai sentie un peu perplexe de mon argumentaire. Monter à Sion pour descendre à Genève, au lieu de descendre à Martigny pour ensuite descendre à Genève? Ça heurtait visiblement sa logique valaisanne. Mais ne l’oublions pas, les grands décideurs des CFF ils sont pas valaisans, donc ils peuvent pas saisir les subtilités locales!
Du coup on glisse sur le mais tu vas faire quoi à Genève? Bin le salon du livre. Ahhh, moi j’y étais jeudi! J’aurais pas du y aller jeudi, il y avait les classes en course d’école partout, failli me faire faucher au moins 10 fois par des petites terreurs hautes comme 3 pommes trop prises dans leur jeu de piste pour regarder où ils allaient!
Je paraphrase. Mais pas tant que ça.
Non, parce que moi le Salon du Livre c’est un incontournable, quand ma fille habitait encore Genève je venais pour 3 jours…. J’ai pas manqué une seule édition! Et puis toi comment tu es tombée dedans?
Bin parce que j’étais à l’école à Genève gamine. Donc que régulièrement dans mon enfance, je faisais partie des hordes de terreurs susmentionnées qui courraient partout pour remplir leur jeu de piste.

Elle est partie marcher et profiter du beau temps, je suis partie prendre mon train.
Première fois dans un eurocity. D’habitude je les évite parce que plein de voyageurs. Mais sur le coup, occupation raisonnable et l’occasion de constater que comme ils sont adaptés pour aller vite, ils sont mieux isolés du son que les trains habituels. Du coup c’était sympa en fait comme trajet.
( là, je vous épargne les 30 minutes de débat avec Superchéri, à mon retour et pendant l’écriture du billet. Histoire de savoir sur quel type de wagon on préfère respectivement tomber.)
Je descends à Genève, et je monte dans le bus. La flemme de marcher depuis l’aéroport jusqu’à Palexpo. Premier salon du livre depuis pffff 30 ans je pense.
Oui j’aime pas le brouhaha, j’aime pas les lumières artificielles violentes, j’aime pas faire la queue. J’aime pas la foule.
Mais, j’ai développé un nouveau virus: avoir des dédicaces dans mes précieux. ( Un jour, quand j’aurais fini de mettre mes bibliothèques et les arranger par ordre alphabétique et/ou genre je vous montrerais mes étagères de livres! ) Donc bam, 2-3 dédicaces valaient bien le déplacement et la torture sensorielle!
Je m’étais fixée un budget…
Inutile de dire que je l’ai explosé… Mais c’était pas vraiment de ma faute. Si si je vous jure.
Une des dédicaces que je poursuivais, je ne me suis pas mise dans la queue au bon moment. Du coup celui qui gérait la file a refusé que je la rejoigne. En me disant de revenir une heure plus tard en espérant qu’elle aurait suffisamment avancé que je puisse me faufiler en vitesse.
A ce stade j’étais au bord du meltdown. M’enfin j’avais déjà acheté le livre, donc ça me gonflait d’abandonner comme ça! Au final, je me suis dit on va se boire un café pour se calmer et s’isoler un moment dans un bouquin et ensuite on prendra la décision de quoi faire ensuite.
Trouver un coin calme au salon du livre c’est pas gagné, mais comme je me suis plongée dans mon audiobook du moment, j’ai pu effectivement bloquer le brouhaha et 20 minutes plus tard je me sentais mieux et j’avais encore 40 minutes à tuer.
( Là je vous épargne la side-quest de 20 minutes entre Superchéri et moi sur les tenants et les aboutissants du choix audiobook vs. lire avec ses yeux. Le fait que lui ça lui permet de lire point à la ligne, alors que moi je n’arrive à suivre un audio que SI j’ai pris ma rit@line)
Là cher-e lecteur-rice, si tu te dis que c’est à cet instant que j’ai fait une erreur monumentale. Tu as absolument tout compris!
Enfin ce n’est une erreur que du côté du respect du budget. Parce que sinon c’était plein de super rencontres et plein de trophées à rajouter sur mon autel euh dans ma vitrine dédiée aux éditions dédicacées
Aux détours des stands, je suis repartie avec 4 dédicaces et 6 livres de plus que ce qui était prévu. Un compliment sur mon t-shirt ( qui disait I’m not angry I have resting autistic face). Un livre que j’ai absolument acheté que parce que c’était une édition spéciale a-do-rable…
Bam, je jette un oeil distrait sur la queue de la dédicace convoitée, et je vois ma chance.
Donc ni une ni deux, mes 19 nouveaux livres et moi ( inutile de préciser que mon sac embarqué n’a pas suffi) on s’infiltre dans la queue pour obtenir les 2 dernières dédicaces du jour.
3-4 personnes, qui avaient visiblement reçu le même conseil que moi de revenir à la dernière minute et voir s’ils arrivaient à passer en vitesse, me rejoignent dans la file.
L’occasion d’écouter les gens autour de moi…
- râler parce que d’abord l’édition du livre elle est de piètre qualité, et que l’éditeur à la fortune où il vend le bouquin* pourrait faire un effort. En plus un bord sprayé noir c’est impossible à garder beau! ( ce à quoi je me suis incrustée dans leur conversation pour signaler que moi dans ce cas, j’ai 2 éditions ou aussi le livre en ebook comme ça j’en ai un livre- généralement le dédicacé- qui reste parfait)
- Et puis tu as vu les gamines dans la file, aucune chance qu’elles soient majeures! Ils sont ou leur parents à les laisser lire des trucs pareils à leur âge. ( L’occasion pour moi de me marrer toute seule parce que si Heidi avait été dans la queue elle aurait été pointée du doigt grave alors qu’elle a 20 ans… Et puis parce que clairement, j’arrivais déjà il y a 30 ans à lire pleins de trucs qui n’étaient pas de mon âge. Donc que certaines choses ne changent pas.)
Ma dernière dédicace en poche, je me dirige quasi en courant vers la sortie. Si si, je vous assure, avant de me faire piéger à acheter encore 4 livres de plus… D’ailleurs celui-ci, que je vois d’un coin de l’oeil en passant, il est pas juste magnifique aussi! La couverture, la bordure sprayée… Il irait nickel sur mon étagère! Heureusement, pas d’auteur en dédicace en vue sur le stand, ouf pour cette fois je suis sauvée!
Une fois dehors, cette fois c’est direction Genève-Aéroport via la halle 7 et l’Arena. Parce que cette fois, affronter la foule de Cornavin me donne plus de sueurs froides, que d’affronter les 12 minutes de marche jusqu’à l’aéroport.
L’occasion de constater qu’il y a un concert à l’Arena ce soir-là. Enfin à voir le nombre de petits jeunes plus ou moins boutonneux – avec ou sans leurs parents soupirants – en train de commencer la queue devant les portes.
On tue un peu le temps à l’aéroport, et on s’enfile dans le second train venu direction chez-moi. Histoire de trouver un surclassement dégriffé pour avoir la paix dans le wagon.
Une fois arrivée à la maison…
J’ai montré toutes mes nouvelles beauté à Superchéri et à Heidi. Pis je suis allée m’effondrer dans mon lit un poil crevée de ma journée. Surprise du jour, j’ai mes bringues avec 3 jours d’avance. Putain de cycle à 28 jours. Ce qui rajoute doublement à ma fatigue. J’ai stressé pendant tout le trajet retour de savoir si j’étais en train de tâcher mon pantalon!
Bon et quel livre j’ai acheté dans tout ça?
Je vous fais le pitch de mes coups de coeur de cette moisson du salon du livre, dès que j’arrive dessus. Ahhh le problème dramatique des piles-à-lire sans fin et de savoir quel livre est le suivant.
( Genre là j’ai lâché Onyx Storm, parce que tu comprends j’avais trop pas envie de le finir et de rester avec un lendemain de livre. Un lendemain de livre, en VO un book hangover, c’est quand tu restes prises dans l’univers de ton dernier livre et que tu sais pas lequel choisir ensuite)
Bref, ce sera le cliffhanger du jour!

Sinon quoi de neuf?
Du côté des choiseaux, lundi c’était piqure anti-douleurs pour Patchi et Marichat. Avant de remettre ça en ce mardi matin avec le néant noir… Bagheera quoi.
J’en ai profité pour laisser le vétérinaire couper les griffes de Patch.
Il a beaucoup d’arthrose dans les pattes et faut se mettre à 3 pour arriver à lui couper les griffes. Une sombre histoire de pression de la coupe qui résonne douloureusement dans les doigts.
Du coup comme j’avais pas trouvé le temps et l’énergie d’aller chez le vétérinaire depuis un moment… Burn-out toussa toussa.… Ça faisait tout aussi longtemps que je ne lui avais pas raccourci les griffes.
Observation du jour: depuis que Patch est sourd, il n’est plus mort de trouille à aller chez le vétérinaire. Il entend plus les autres animaux pleurer.
Du côté de Marichat, elle devrait s’énerver un peu moins avec les autres chats.
Ce qui sera particulièrement utile lors des négociations matinales de savoir qui a le droit de dormir sur les paniers des fenêtres de Superchéri. Non parce que si c’est BB8 qui y va en premier, elle fulmine depuis l’autre côté de la pièce. Si c’est elle en premier et que c’est BB8 qui s’installe, elle essaie de se barrer, mais si elle n’ose pas sauter du panier du haut, bam elle doit faire semblant qu’en fait elle va gérer la cohabitation. Genre, elle lui tourne le dos, et gronde de temps en temps pour lui rappeler les règles de la bienséance, bordel!
Si c’est Félix par contre. S’il a eu le malheur de venir en premier il se fait éjecter manu militari, pardon à coup de papatte-toutes-griffes-sorties. Ce à quoi il répond généralement par un départ ventre à terre avec des yeux bien plissés… Parce que pas les yeux, pas les yeux, ils vont encore me refiler des gouttes si tu me griffes encore la cornée! Le chat à peine traumatisé! Quand à venir s’installer après elle, si elle n’est pas contente, elle lui passe allègrement dessus pour partir. Et que je te saute sur le ventre pour arriver à ma destination suivante, oups je t’ai marché dessus, pas désolée du tout!
Ça me fascine absolument, la capacité qu’ont les vieux animaux de se comporter comme des petits vieux humains. Bien grognon, parce que cette jeunesse elle ne respecte plus rien!
Sinon quoi d’autre?
Je m’occupe de moi. Superchéri et Heidi vont bien. Elle part bientôt en Ecosse, le gendre est en vacances à Pâques. Le cerisier de l’ancienne maison commence à fleurir ( nos bébés issus de cet arbre sont trop jeunes pour fleurir déjà). Notre abricotier est en fleurs, et la floraison du romarin bat son plein. Par moment il est tellement plein d’abeilles notre romarin qu’il semble bourdonner lui.
Je suis toujours en plein dance throwback côté musique. Le reste du temps, je passe d’écouter mes vieux CD comme dans le temps, à ma playlist féministe fétiche. Je viens d’y ajouter le dernier single de Marina.
Peu d’écran, mais pas mal de lecture. Je me suis lancée dans la re-lecture en audiobook de toute la série des in death de JD Robb. Alias la série polar Sci-Fi de Nora Roberts. J’en ai pour un moment à les écouter, il y a plus de 60 livres à ce jour. Je sais plus à quel stade j’avais décroché, quelque part au alentour du trentième.
Non mais sérieusement, c’est déjà presque aussi marrant de les relire que de regarder retour vers le futur. A 32 ans de la date des livres, 1. les héros seraient des bébés aujourd’hui 2. tu peux déjà te faire une bonne idée de tous les trucs qui ne se feront pas…
Sociologiquement c’est fascinant de voir comme 30 ans ça change l’optique sur le monde. Là je suis en train d’écouter le sixième. C’était mon favori à l’époque, donc je suis arrivée au trois-quart et je l’ai remis direct au début pour en profiter plus longtemps. Hashtag autistiquement votre!
Bon je vous laisse, je vous souhaite une belle semaine toussa toussa…
Prenez soin de vous dans ce monde de merde… et de vos petits moments de bonheur!
Les plumées m’appellent à tue-tête. Il paraitrait que le soleil s’est couché derrière la montagne et que du coup je dois aller leur fermer leurs volets.
A la prochaine!
*Non sérieusement, 33.50 CHF pour une couverture souple, papier à peine mieux que de la qualité poche quand on paie 38.- /44.- pour un relié. Ne parlons même pas du fait qu’en plus l’édition en France est vendu à 20 euros. Entre éditeurs et distributeurs, Il y en a qui se fichent toujours allègrement de notre gueule sur le prix du livre en Suisse!
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