Le monde selon Merichan & les choiseaux 3.0

Les choiseaux sont de retour, maintenant en direct de la Valaisie

collage of 3 pictures of Felix sleeping inside the dog snow suit

Go down the rabbit hole with me



Pour le coup, pour ce billet, histoire de prendre pitié de Superchéri*, on commence par la récap’ des épisodes précédents. Ecran qui s’assombrit et top départ pour la voix off ténébreuse qui vous dit “précédemment dans le monde vu par Merichan”

Quand j’éditais l’année dernière ce billet-ci, je me suis demandé si j’allais pas changer son titre en ” Go down the rabbit hole with me“.

Ce qui m’a fait me demander quelle était l’origine de l’expression anglaise. Et rager du manque d’équivalence francophone pour l’expression. A ce stade, j’avais ce connard de lapin d’Alice aux pays des Merveilles qui chantait qu’il était en retard en retard à tue-tête dans ma tête.

Et la mère meri de cliquer que ce n’était pas une coïncidence. Une recherche en étymologie plus tard, le pressentiment se confirme. L’expression anglaise, vient d’Alice aux pays des Merveilles.

15 minutes de recherche plus tard ( j’adore les forums de traducteurs). En désespoir de cause, on peut toujours compter sur eux pour avoir des idées. L’équivalent le moins pourri proposé c’est: Passer de l’autre côté du miroir. Je sais, ça a l’air tiré par les cheveux. Mais ça a une certaine logique poétique. Passer de l’autre côté du miroir, c’est aussi tiré d’Alice aux pays des Merveilles. C’est en français le titre du second volume. Je vous passe la diatribe sur le fait que c’est de la traduction créative du titre original.

A ce stade-là, je me suis rendue compte que ce n’était que le début. Et que mon cerveau était bien décidé à m’entrainer encore une fois dans un terrier de lapin. Alors j’ai abandonné. Oui c’est limite douloureux de laisser tomber. Remis le titre originel. Mis un point final, même c’était comme avoir des décharges de dégoût le long de la colonne vertébrale.

Fichue synesthésie de merde, je pouvais pas voir des couleurs comme la majorité des gens!

Pour arriver à lâcher prise, je me suis dit que j’allais y consacrer son propre billet…

Si on était dans une série des 90s c’est à ce stade que le générique démarrerait.

Si vous aviez encore le moindre doute, la linguistique, en autisme médical**, c’est un de mes intérêts spécifiques.

Il faut dire que quand d’autres voient le monde en images, le mien est en mots. Mes mots ont une saveur, des sentiments, des sensations physiques dans mon corps. On dit merci la synesthésie***

J’adore l’étymologie, les expressions et leurs origines… La vivacité d’une langue et sa capacité à évoluer sans fin. A la fois reflet et instrument de notre évolution en tant que société. Je déteste profondément l’institution de l’académie française justement parce qu’elle tente d’entraver le phénomène.

Bref, allons-y!

Down the rabbit hole we go…

Donc déjà passer de l’autre côté du miroir, en VO c’est pass through the looking glass. Alors oui, looking glass c’est un miroir. Mais on perd toute la poésie de la périphrase déjà désuète et ampoulée à l’époque employée en anglais par Lewis Carroll.

Et puis ça fait complètement passer sous le tapis le fait qu’en anglais, l’expression est aussi passée dans le langage courant. Going through the looking glass de nos jours en anglais, c’est le fait d’être dans un univers parallèle ou la logique est inversée par rapport à notre monde originel.

Ou comment Lewis Carroll a réussi à créer 2 expressions qui sont passées dans le langage courant. Hashtag life goals ( ou mot-dièse ambitions dans la vie NdT).

Ceci dit pour ce qui est de passer de l’autre côté du miroir, j’ai comme le pressentiment qu’il est en train de se faire mettre au placard par les comics et leur putain dans quelle timeline j’ai fini là!

Du coup après m’y être cassée les dents pendant un moment…

Plonger tête la première dans le dédale ça vous dirait? Même si on perd la notion de lapin et qu’à la place on finit en mythologie grecque. Ah oui parce qu’un dédale ou lieu où l’on risque de s’égarer, vient du personnage de mythologie grec Dedalus. C’est l’architecte du labyrinthe où était emprisonné le minotaure.

Faut que je réfléchisse encore, parce qu’ils me manquent mes lapins. Il faut dire qu’il y a une autre expression en anglais que j’adore et qui utilise aussi des lapins. Plot bunnies, soit le fait que les idées d’histoires dans la tête d’un écrivain se reproduisent aussi vite que des lapins.

Là tu visualises l’idée que mon cerveau soit un espèce de dédale de couloirs souterrains sans fin, où les idées se scindent telles des générations spontanées en de nos nouveaux lapins qui partent en courant chaotiquement à chaque bifurcation du terrier. J’avoue, je kiffe grave.

collage of 3 pictures Marichat a mostly white calico cat getting scritches



C’est mignon les lapins. C’est doux et ça a un sacré caractère.

L’image me plait d’autant plus que régulièrement, j’ai l’impression que vivre dans ma tête c’est un peu comme être en train de courir désespérément pour rattraper ces fichus lapins, en espérant avoir suivi le bon.

Tout ça pour que l’adorable boule de poils se retourne contre toi et te morde quand tu l’attrapes. Et que tu te retrouves sur le cul de stupeur, à essayer de comprendre ce qui t’es arrivé, pendant qu’il reprend sa course folle. Oui mes lapins sont vaches.

Et régulièrement, à fortiori sans rit@line, je me retrouve sur le carreau, perdue dans le dédale de mes pensées. A regarder ce crétin de lapin – qui dans ces moments ressemble furieusement au postérieur de BB8 qui descend les escaliers – disparaitre à l’horizon.

Puis dans la seconde suivante de me dire que celui de nos chats qui aimerait le plus vivre avec un lapin c’est Cuddles. Non parce que chez les lapins c’est le dominant qui est lavé, tant que chez les chats c’est le dominant qui lave. Moralité chats et lapins s’entendent souvent bien, parce qu’ils sont les deux persuadés d’être le chef!

Pis sinon quoi de neuf ?

Les choiseaux vont bien. En ce moment Peach a presque quelque chose qui ressemble à une queue. Mais du coup il a dénudé une jambe et la moitié du dos, donc j’ose pas espérer qu’elle va survivre cette queue. Il me fatigue cette nouille…

Tout le monde est à jour dans ses piqures anti-douleurs, du coup ils engueulent moins BB8. Bin ouais comme il n’est ni petit ni spécialement doux et le plus jeune, c’est toujours lui qui se fait engueuler préventivement par les vieux. Le drame de ne pas inspirer la confiance. Ou quand ta réputation de bébé continue à te suivre, alors que tu finis par leur donner raison à les poursuivre quand tu t’emmerdes.

Un cercle vicieux ce truc. Des fois c’est compliqué la vie des chats… Et celles des petits derniers aussi d’ailleurs!

Merci le foehn il a fait tellement chaud ces derniers jours, qu’en plein début janvier, on a eu la fenêtre de la salle de bain ouverte pendant plus de 24 heures, histoire de les chats sortrent**** comme ils le désirent.

Heidi est bien rentrée…

Elle déprime à fond d’être séparée du gendre, et compte les jours jusqu’à leurs prochaines retrouvailles. Pour la St-Valentin normalement.

Du coup pour lui changer les idées, on a regardé en famille le dernier spectacle de Paul Taylor. Bisoubye. Il est disponible en intégralité sur youtube, comme les deux précédents. Et purée qu’est-ce qu’on a ri.

Même si on se rend compte du gap générationel terrible entre Heidi et nous. Parce qu’elle fait totalement partie des adultes qui viendraient maintenant le voir après un spectacle pour lui dire “ah mais j’ai grandi avec toi!

Bref, pour résumer Paul Taylor est papa, rate le bilinguisme de sa fille, et a arrêté de boire. Le spectacle vaut le détour et on le conseille chaudement. Il résonne toujours autant dans notre bulle franglaise.

Sinon quoi de neuf dans le vaste monde?

Jean Marie Le Pen est enfin mort. Meta se débarrasse de ses fact-checkers externes, officieusement pour essayer de se remettre dans les bonnes grâces de l’horreur orange qui revient au pouvoir dans 2 semaines. Nan parce que tu comprends à avoir des facts-checkers externes, meta censurait trop de trucs d’extreme-droite. Je paraphrase…

Un peu le dernier moment de prendre sa respiration, avant de découvrir les merveilles que ces 4 prochaines années nous réservent. Quelque chose me dit que régulièrement ” c’était pas la semaine pour ne plus se défoncer à la colle” ( ou looks like I picked the wrong week to quit sniffing glue en VO) va être la séquence de y’a-t-il un pilote dans l’avion qui me passera dans la tête à la Dream On*****

Ah du coup c’est l’occasion de rajouter Y’a-t-il un pilote dans l’avion à la liste des trucs à voir et revoir…

Il serait impensable que la taille globale de la liste ne diminue, juste parce que j’avance gentiment dans la saison d’Alex Cross sur prime, la rediffusion de Central Nuit ( oh purée la vision noire de la police selon Olivier Marchal).

J’écoute moins en boucle la bande son de Mufasa qu’Heidi, mais le live Mathematics d’Ed Sheeran et la bande son de Better Man passent bien pour varier de Florence, Paris Marina et Taylor. Pis comme ça Hozier se sent moins seul. Il est plus tout seul entouré que de nanas.

Bon du coup, on va remettre la discographie de Robbie Williams dans la rotation fréquente, vu que Better Man version 2025 me tourne en tête. Il arrive le 22 janvier en salle en Suisse, je sens que ce sera mon premier film de 2025 en salle.

Ah du coup, je conseille aussi le documentaire sur Netflix sur Robbie Williams. Il prend une dimension d’autant plus tragique depuis la mort de Liam Payne.

Hier matin j’ai été m’occuper d’entamer ma franchise annuelle de caisse maladie.

Traduire j’ai été faire le point avec mon généraliste sur le bilan de 3 mois de rit@line. Il faut dire que j’ai observé 2-3 trucs marrants. Comme le fait que la prise remettait de l’ordre dans le fonctionnement de mon système nerveux autonome. Genre je suis moins souvent à bout de souffle sans raison de l’être.

Autre truc marrant que ça régule: la qualité de mon sommeil. Ouiiiiiii, marrez-vous, moins j’ai pas encore fini d’en rire! La rit@line me fait bien dormir. M’enfin encore faut-il qu’elle fasse effet quand je me couche.

Bon apparemment je ne suis pas la seule à reporter ça l’effet régulateur du sommeil. On est genre une petite minorité de bizarres auxquels ça arrive.

Donc je me retrouve à devoir choisir entre la prendre le matin, et pouvoir être active et bien OU la prendre en fin d’après-midi, dormir bien, mais avoir des soucis d’essoufflements pour rien en matinée…

Moralité on garde la même dose journalière mais on essaie de plus la repartir sur la journée. Nan mais avec les années, je l’aime bien mon généraliste, il me suit dans mes tests scientifiques. Il s’est à peine étouffé de ce que je lui demandais.

Affaire à suivre.

Allez, je vous dis à lundi prochain…

Faut dire que là maintenant tout de suite, j’ai chat et du rangement à faire.

Donc que c’est une occasion comme une autre de mettre un point final à ce billet.

Belle fin de semaine, bon week-end et à lundi la compagnie!













*Non je ne tape pas gratuitement sur mon mari. Encore que? Il a juste tellement perdu l’habitude de lire en français qu’il lit mes billets len-te-ment. Du coup souvent, Superchéri profite d’avoir l’autrice à portée de voix pour lui faire un résumé des points importants. Parce que tu comprends l’IA qui fait des résumés d’articles, elle ne fonctionne pas encore en français! Donc qu’il est obligé de tout vraiment lire…

**autisme médical, donc avec un langage qui implique de la pathologie dans le comportement. Dire intérêts spécifiques au lieu de dire passions.

*** synesthésie = l’expression subjective d’un palimpseste neuronal . Là vous me dites, G.A. tu nous aides pas. Définition. Un palimpseste c’est un manuscrit qui a été recyclé. On a gratté l’encre du texte désuet, pour réutiliser le papier pour un nouveau texte. Un palimpseste neuronal, par extension c’est le fait qu’il y a plusieurs informations superposées sur le même neurone. Ça conduit à associations marrantes pour ceux-lles auxquelles ça arrive. Par exemple, voir les mots en couleur, une musique comme une aurore boréale. A noter que la forme la plus souvent rapportée c’est justement de voir d’attribuer des couleurs à un mot genre environ 60% des cas. En lire plus ici

****sortrer = verbe régulier à conjuguer sur le modèle de rentrer. C’est un mot-valise, la contraction de sortir et rentrer. Je ne sais plus quel cartooniste humain de chat l’a inventé celui-ci, mais perso je le trouve délicieux.

*****Dream On était un sitcom des années 90, ousque le héros avait régulièrement des extraits de vieux trucs à la télé qui lui passaient en tête pour illustrer métaphoriquement ses pensées. Ouais on est dans un niveau inception là. Avais-je déjà le mini-clip qui se déroulait dans ma tête avant d’apprendre le concept du sitcom ( dont je n’ai par ailleurs jamais vu que les promos parce qu’il été diffusé avec le logo rouge tard le soir) ou ai-je développé ça parce que j’ai trouvé le concept génial… bonne question à laquelle nous n’aurons jamais la réponse. Oh du coup, faudrait quand même que je mette la main dessus pour le voir.

Quant à toute la série et variante sur les y’a-t-il. Autant je les haïssais gamine, parce que ce n’était pas sérieux et c’était pas logique. Autant adulte je les adore. Un peu comme Heidi qui a du devenir adulte pour enfin apprécier Maman j’ai raté l’avion.

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