Le monde selon Merichan & les choiseaux 3.0

Les choiseaux sont de retour, maintenant en direct de la Valaisie

collage of 4 cats pictures with xmas decor added to it

Périmenopause et moi et moi et moi


Coucou du fond de mon lit du jeudi…

Rien de grave… j’ai juste mes bringues.

Vous le sentez le soupir dans ma voix. Il est partagé par des millions de femmes en ce bas monde. Pour une fois que je fais les choses comme tout le monde!

S’il y a bien une mise à la retraite et un changement dont je me réjouis c’est celui de la ménopause et la mise à l’arrêt de tout ce bazar. En attendant, comme je l’ai découvert avec délectation – sarcasme sirupeux qui dégouline en cadeau bonus, cherchez pas les pestes ailées me demandent des pancakes tous les matins, ça influence visiblement mes périphrases – il faut d’abord passer par la périmenopause.

Putain de bordel de merde, c’est quoi cette merde! [ sentez-vous libre d’y ajouter les injures de votre choix si les miennes vous semblent inadéquates]

Non mais sérieux, la périmenopause on n’en parlait pas comme concept quand j’étais gosse!

Pour ceux et celles qui seraient un peu perplexe… La périmenopause englobe tout le processus pour faire s’arrêter la machine de la reproduction. Un processus qui prend apparemment bien facilement 10 ans. Donc qu’on nous a menti sur la prémenopause ne durant que les 3-4 ans avant l’arrêt des règles.

10 ans pendant lesquels on a facilement des modifications importantes du sommeil, de la digestion, des sautes d’humeur… Bref tout le package adaptation à la ménopause.

Avec des gags amusants du genre, on est en manque d’hormones pendant X mois puis on en surproduit pendant quelques mois. Les nausées qui débarquent.

Mais surtout, le truc auquel je ne m’attendais pas du tout, l’effet immense que ça aurait sur mon TDAH et mon autisme.

La perimenopause n’y est pas pour rien dans le fait de me faire mes démarches diagnostic

Je trouve que je fonctionne 10 fois moins bien qu’il y ne serait-ce que quelques années…

Merci l’interaction mal comprise entre les hormones reproductrices et le cerveau, le chaos dans ma tête a augmenté significativement. Rendant complexe le fait de suivre le fil de mes pensées, me poser pour regarder un film, ne faire qu’une chose à la fois, être capable de lire un livre sans être en train de cesser toutes les 5 minutes pour jouer une partie de 2048*. Ecrire un texte sans switcher sans arrêt de l’anglais au français, savoir dans quel ordre d’urgences faire les choses.

Pour fonctionner un minimum il me fallait beaucoup plus d’adrénaline qu’avant. Genre au lieu de pouvoir traiter mes factures à temps il me fallait un premier rappel.

C’est fatiguant.

Alors d’un côté la vie bien remplie de ces dernières années…

Faisait que de l’adrénaline j’en avais à revendre. Mais j’ai aussi fini épuisée et de moins en moins fonctionnelle, parce que ne fonctionner que sous stress c’est intenable à long terme.

La dernière fois que je me rappelle d’avoir été autant vidée, c’était en tant que jeune maman.

Et c’est pas terrible pour l’amour propre de ne plus jamais arriver à finir quoi que ce soit sauf quand on vient vous le re-réclamer pour la 4ieme fois. De voir tous mes petits projets passer au fond de la pile des trucs à faire.

Sans compter le fait qu’au vu du prix pour moi des interactions sociales, j’ai perdu un terrain conséquent dans le fait d’arriver à maintenir mes amitiés.

Alors depuis que j’ai commencé la rit@line

La perimenopause et moi, on s’apprivoise un peu mieux.

Il y a des hauts et bas assez conséquents au cours d’un cycle menstruel, mais au moins j’ai plein de jours où je n’ai plus que maximum 2-3 fils de pensées en parallèle dans ma tête.

Et cadeau bonus inattendu, ma petite pilule matinale régule plein de trucs gérés par le système nerveux autonome. Je suis beaucoup moins essoufflée qu’avant sans raisons. J’ai moins de vertiges, de chute de tension et quelques autres indignités qui étaient devenues fréquentes comme transpirer sans logique.


La perimenopause et moi, un des trucs qui me surprend je crois…

C’est à quel point c’est différent des expériences observées chez les personnes proches qui sont déjà passées par là.

J’écris le manuel de mon corps au fur et à mesure que je me regarde fonctionner et que j’essaie de faire sens de ce qui se passe.

Mon système hormonal qui fait les premiers pas pour se mettre en sommeil. C’est de moins en moins de saignements, mais de plus en plus de gêne.

La seule conclusion logique aux douleurs et aux sensations amusantes d’obstacles en bas en fin de cycle c’est de l’endométriose. La diminution des saignements et le placement des gènes et douleurs indiquent que les foyers seraient uniquement hors utérus.

Je dis conclusion logique, parce que l’endométriose ne se voit pas sur mes examens fait à ce jour. Mais beaucoup de spécialistes et de patientes vous le dirons, les foyers ne se voient pas forcément à l’imagerie.

Alors comme ça reste gérable, on ralentit ces jours-là, on admet que selon les mois c’est plus 1 mais 3 jours que je passe essentiellement au lit.


L’avantage c’est que ça donne du temps…

Pour continuer mon marathon Urgences.

J’ai fini la saison 5, Doug Ross est donc parti. Aussitôt remplacé par un autre pédiatre grand, brun et mystérieux qui se rit des règles et limites et du serment d’Hippocrate mais avec un coeur d’or.

L’occasion de constater à quel point la narration d’une série TV change entre le milieu des années 90 et le milieu des années 2000. Urgences ne se posait régulièrement pas la question de finir un épisode sans terminer une histoire et de ne jamais nous en donner la chute.

L’occasion de constater le shift graduel d’un truc quasi documentaire ( au stade où le premier épisode de la saison 3 avait été enregistré d’une traite en temps réel) à un truc qui ressemble de plus en plus aux premières saisons de Grey’s anatomy. En plus réaliste.

J’avoue que j’adore le voyage dans le temps. Le fait de tout regarder dans l’ordre. De mettre de l’ordre dans mes souvenirs. Ce qui du coup me fait douter de ce que je fais faire quand Mark Greene. Regarder et pleurer comme une madeleine. Ou sauter la saison.

On verra.

Sinon bin les choiseaux vont bien…

Ce matin, Cuddles m’a fait prendre une heure de retard sur la séance d’écriture, parce qu’il fallait que je m’occupe d’elle d’abord.

Hier BB8 était en mode câlin et m’a laissé le caresser pendant au moins 5 minutes. Il insistait même. M’enfin comme il m’a pas mordillé à la fin, je peux pas garantir que ce ne soit pas un rêve.

C’est juste que les pestes ailées insistent tous les matins pour leurs pancakes. Et puis le lunch aussi, parce que c’est pas tout ça, mais les journées sont courtes! S’il faut se coucher à 16h30, on va gâcher 2 heures de la matinée avant d’avoir ses fruits et légumes!!!

Je vous dis à lundi…

J’aurais probablement un peu la tête dans les ronces, parce que j’aurais fait diffusions aux aurores des 3 derniers concerts du Eras Tour.

Du coup si j’oublie d’ici là, je vous raconte en 2 secondes qu’hier l’info marrante du jour c’était à Singapour et c’est 2 jeunes macaques qui ont décidé de visiter l’aéroport de Singapour. Les vidéos sont hilarantes.

screenshot of the facebook post of changi airport picturing 2 macaques in the airport terminal


Et puis que tous les zoos du monde essaient de créer le prochain buzz pesto-moo deng. D’après Heidi, les gagnants c’est le zoo d’Edinburgh qui a son propre bébé hippopotame pygmée nommé Häggis.

Je me demande si c’est pas parce qu’un hippopotame pygmée c’est comme un chat, la version miniature et donc cute d’un truc dangereux et mortel.

Ah et pendant que j’y suis encore, sur instagram je fais un chat-lendrier de l’Avent. Tout est bon pour trouver l’esprit de Noël.

Je vous laisse!

Bisous et à la prochaine!







*2048 alias un jeu à la noix sur téléphone, genre tetris ou tu essaies de doubler des sommes jusqu’à la fin des temps. Mon record en version standard c’est le 4096.

One response to “Périmenopause et moi et moi et moi”

  1. […] signalé dans un billet précédent, vu que les journées sont les plus courtes de l’année, ces dames se lèvent vers 8h du […]