Coucou du lundi
Oui quand je prends ma rit@line le week-end aussi parce que je ne suis pas à court, je trouve le temps d’écrire le week-end et le billet du lundi est en ligne bright and early.
Second jour de l’Avent. Etonnamment les nuits interminables et les températures n’aident pas plus à réaliser qu’on est en décembre que back in Singapour. C’est presque un peu décevant, j’avais ce fantasme que la température et les nuits interminables aideraient à retrouver plus de magie de Noël.
Mais au lieu de magie de Noël, de plus en plus j’ai le nouvel an lunaire qui me démange. Et c’est ces décorations là que j’ai à l’oeil plus que celles de Noël. Bon faut dire qu’il n’y a pas de jolis décorations d’oiseaux cette année au rayon boules de Noël.
Hier ça aurait été le 90ieme anniversaire de ma grand-mère du Valais.
Du côté des choiseaux
Felix a le plaisir de vous annoncer qu’il a trouvé de nouvelles routines pour nous torturer. Il insiste pour qu’on le porte comme Basil le portait au moins une fois par jour.
Ouais, alors même qu’il déteste être porté. Et que pendant tout le séjour de Basil, il se comportait comme si se faire porter était le pire moment de sa journée. Et avait une belle tronche de martyr pendant les 2 minutes ou il tolérait de ne plus avoir les pattes sur le plancher des vaches.
Felix toujours
Il nous fait maintenant le même cirque, version je vais mourir d’inanitions, lorsqu’on râpe du gingembre que lorsqu’on utilisait des mélanges mexicains d’épices. Oui Monsieur Felix sait que gingembre râpé veut dire viande assaisonnée. Et faudrait pas préparer un met à la viande dans cette maison sans payer sa taxe.
Je ne vous dis pas la tronche de trahison absolue qui s’installe sur sa gueule, les fois où on sort ces épices pour assaisonner quelque chose de végétarien. Il est est au moins aussi profondément désillusionné que les autres chats les fois où on ouvre une boite de conserve qui n’est pas de la nourriture pour chat!
Les brèves des autres choiseaux?
C’est Eve ( prononcer èvvvveuuuuh comme dans Wall-E ou Eeeeeevaaaaaa en VO) qui a un ongle de moins. Elle s’est faite attaquer par les deux terreurs lesbiennes. Qui ont perdu l’espoir que leurs oeufs éclosent pour cette fois et donc en veulent au monde entier. Et elle a sans doute résolu l’ongle abimé en achevant de l’amputer. Des fois les oiseaux font ça…
Pour leur changer les idées des terreurs, j’ai démoli leur nid abandonné. Mais je leur ai laissé le matériel pour en recommencer un autre.
C’est Patchi qui est dans la lune de miel post-piqure anti-arthrose et insiste pour qu’on marche plus longtemps.
Enfin c’est les chats qui râlent parce qu’on s’est attaqué sérieusement à résorber le rocher aux Lions du salon et qu’ils doivent se battre pour savoir qui a le droit d’être au sommet du monde.
Du côté des autres brèves…
Uniquement en nouvelles du monde qui me font sourire, s’il vous plait. On peut dire que je suis lâche ou que je prends soin de ma santé mentale. Les deux sont sans doute vrai.
Les States ont vécu leur black friday le plus poli des annales des Black Friday à Target* cette année. Un vinyle et un livre souvenirs de photos du tour sortaient en exclusivité à Target ce 29 novembre. Et contrairement aux scènes habituelles d’anarchie complètes pour obtenir de la marchandise qui font la presse mondiale chaque année à la rubrique insolite, cette année, les swifties ont fait la queue calmement, sont rentrés sans se bousculer dans les magasins, et sont reparties avec juste le nombre autorisé d’articles.
Je crois que c’est ce qui me fait tant aimer Swiftieland… c’est le plus proche qu’on arrive à vivre dans la vraie vie dans le Barbieland de Margot Robbie. Quoi!? Tu n’as pas vu et adoré Barbie LE chef d’oeuvre de 2023!
C’est ce short transmis par Heidi. Il m’a fait rire à en pleurer au stade ou tous les chats m’ont regardé comme si j’avais perdu la tête. Pour la petite histoire, tous les oisillons passent effectivement par cette phase où ils pensent que le vers saute tout seul dans leur gueule. Oui oui, il a des tas de vidéos et c’est juste à pleurer de rire. Leur tête incrédule quand la nourriture ne leur arrive pas toute seule dans le bec.
Ceci dit, là ce qui m’a fait le plus mourir de rire, c’était la chute du short. Je ne m’y attendais pas. Je vous laisse regarder…
C’est enfin les accros de la glisse qui font toutes les prières et enchantements qu’ils ont en stock. Faudra pas qu’il tombe autre chose que de la neige en altitude la semaine prochaine.
Sinon je progresse dans ma revue intégrale d’Urgences
Plutôt fun à vrai dire… de mesurer combien le monde a changé en 30 ans.
Avec 30 ans de recul, je me rends compte que Doug Ross est en fait le bad boy toxique à la limite du cas social mais avec un coeur d’or pour les enfants maltraités. Tellement un cliché de romance que c’est pas étonnant qu’il faisait chavirer tous les coeurs.
Que John Carter au début est quand même vachement un petit connard ambitieux qui hésite pas à faire des coups fourrés à gogo pour progresser dans sa formation.
Que l’inévitable autistic-coded** personnage de la série sur les premières saisons du moins c’est le Dr. Benton. Espèce de robot abrupt, génie mais nul en relations humaines, et étonnamment inflexible face à certains changements.
Que les deux premières saisons d’ER on y mourait encore régulièrement du SIDA, parce que la première trithérapie date de 1996. Stade auquel, ils ont comme par hasard refilé le VIH a un de leur personnage principal. Mais qu’elle l’a chopé parce que son ex-mari était un connard qui la trompait.
Ah et pis les vrais personnages principaux d’ER ça devrait être les infirmières. Alors oui il y a bien Carol Hathaway au générique mais c’est la seule. ( Et celles qui la remplacent après son départ comme Abby Lockhart puis Sam Taggart.) Alors tout le personnel soignant de soutien c’est les personnages mythiques d’Urgences. Genre, Haleh, Malik ou Chuni qui sont apparu dans toutes les 15 saisons
Allez, je vous laisse, je vous souhaite une belle journée, une belle première semaine de l’avent.
Et à jeudi!
*Target pour ceux qui savaient pas c’est une des grandes chaines de supermarchés états-uniennes.
**autistic-coded ou quand un personnage est décrit comme ayant des traits typiquement autiste mais qu’il n’est pas officiellement autiste pour autant selon les scénaristes. C’est le cas de tonnes de séries TV comme House, Bones, Criminel Minds, CSI… on peut même argumenter que c’est le cas de Dexter. Sheldon de la théorie du Big Bang était d’abord autistic-coded avant qu’ils finissent par admettre qu’il ne pouvait être qu’autiste.